Qui êtes-vous ?

Ma photo
lyon, rhone, France
je veux partager avec d'autres l'amour des bons romans...

samedi 1 septembre 2012

BETTY D' AMALDUR INDRIDASON

Bonjour
ce soir ,je vais vous parler de betty,le fabuleux roman d'indridason,l'auteur à succès islandais!


RESUME

Dans ma cellule je pense à elle, Betty, si belle, si libre, qui s'avançait vers moi à ce colloque pour me dire son admiration pour ma conférence. Qui aurait pu lui résister ? Ensuite, que s'est-il passé ? Je n'avais pas envie de ce travail, de cette relation. J'aurais dû voir les signaux de danger. J'aurais dû comprendre bien plus tôt ce qui se passait. J'aurais dû... J'aurais dû... J'aurais dû...
Maintenant son mari a été assassiné et c'est moi qu'on accuse. La police ne cherche pas d'autre coupable. Je me remémore toute notre histoire depuis le premier regard et lentement je découvre comment ma culpabilité est indiscutable, mais je sais que je ne suis pas coupable.
Un roman noir écrit en parallèle avec la série des aventures du commissaire Erlendur Sveinsson


MON AVIS

Ce livre proche de la nouvelle (seulement 200 pages),se trouve dans la lignée des grands polars américains des années 50, très noir et très strict.
La première partie met en scène les personnages et l'intrigue jusqu'au basculement à la centième page!
Tout est remis en question,c'est la surprise totale,je ne vous en dirai pas plus sinon le livre n'aurait plus la meme saveur.
L'auteur nous surprend vraiment et on a presque envie de relire la première partie pour voir comment on a pu tomber dans le panneau si facilement.
C'est un peu comme un tour de magie,on comprend tout après l'explication et on se dit: mais bien sur,suis je bete!
Je vous le conseille vivement,car vous prendrez plaisir à voir le héros se démener dans le désespoir et l'horreur de la situation!
C'est réellement très bien construit et bien écrit!
Bravo,amaldur!

mercredi 20 juin 2012

LES ENFANTS DE STALINE

Bonsoir,
cela fait longtemps que je n'ai rien écrit! je reviens avec ce roman tiré d'une histoire vraie!

RESUME

Dans la lignée de Pasternak et de Soljenitsyne, une oeuvre bouleversante qui convoque, par la grâce de l'écriture, les destinées d'une famille sur trois générations. Sélectionné pour le Guardian First Book Award, un témoignage aussi profond que déchirant, la chronique flamboyante du XXe siècle russe, à travers d'inoubliables histoires de survie et de rédemption.
Au coeur du Moscou post-communiste des années 1990, un jeune reporter retrouve la trace des siens et de ces existences qui le hantent...

L'ascension et la chute de son grand-père, Boris Bibikov, pur homo sovieticus, héros de la collectivisation tragique des débuts de l'ère stalinienne, victime des purges de 1937. L'odyssée de sa mère, Lyudmila, livrée à trois ans à peine au chaos de la Seconde Guerre mondiale, séparée de sa soeur au cours de leur fuite à travers les steppes russes, d'orphelinats surpeuplés en hôpitaux insalubres. Le drame de ces amants pris dans la tourmente de la guerre froide : Mervyn, son père, un Anglais russophile qui avait osé refuser les avances du KGB, et Lyudmila, devenue une brillante intellectuelle dissidente.

À travers les six années de correspondance passionnée de ses parents, le dossier du NKVD de son grand-père et sa propre errance dans une capitale décadente, c'est sa dualité qu'Owen Matthews va découvrir, avec cette part de Russie qui l'habite, l'obsède et le force à écrire...

MON AVIS

C'est un roman qui révèle la vie de cette famille déchirée et attachante!
On ressent la tristesse de la séparation des parents de l'auteur!
Le mélange des trois époques est original et permet de passer d'une histoire à l'autre sans s'ennuyer.
Une fois de plus, on reconnait le courage de la population russe qui a souffert si longtemps du communisme.
C'est un beau livre sur l'amour, le destin, qui devrait etre lu par les adolescents,c'est en effet une bonne introduction à l'histoire russe!

michel

mercredi 16 mai 2012

un roman russe

bonjour,
aujourd'hui,je ne vais pas encenser "un roman russe" mais plutot le critiquer sévèrement

RESUME

La folie et l'horreur ont obsédé ma vie. Les livres quej'ai écrits ne parlent de rien d'autre. Après 'L' Adversaire', je n'en pouvais plus.J'ai voulu y échapper. J' ai cru y échapper en aimant une femme et en menant une enquête. L' enquête portait sur mon grand-père maternel, qui après une vie tragique a disparu à l'automne 1944 et, très probablement, a été exécuté pour faits de collaboration. C'est le secret de ma mère, le fantôme qui hante notre famille. Pour exorciser ce fantôme,j'ai suivi des chemins hasardeux. Ils m'ont entraîné jusqu'à une petite ville perdue de la province russe où je suis resté longtemps, aux aguets, à attendre qu'il arrive quelque chose. Et quelque chose est arrivé : un crime atroce. La folie et l'horreur me rattrapaient.'

MON AVIS

J'ai eu du mal à finir ce livre tellement il est décousu!
C'est un horrible mélange de sexe vulgaire et inutile,d'une histoire d'amour complètement folle et incompréhensible, d'histoire de la russie,de souvenirs familiaux...
Je crois qu'emmanuel carrère est légèrement perturbé et nous fait subir ses délires égocentriques!
On a une indigestion des "quand j'ai écrit ce livre,quand j'ai tourné ce film", tout tourne autour de sa petite personne et c'est vraiment pesant!
Je l'avais déjà constaté dans son roman "limonov "mais ici,c'est encore pire puisque le récit est tiré par les cheveux!
Il nous fait part avec "modestie" de ses exploits sexuels,il "bande" toute la nuit,fait jouir sa compagne avec facilité!
J'ai meme passé des pages,je n'en pouvais plus de lire sa pseudo nouvelle érotique incluse dans ce terrible roman!
Meme les passages en russie sont pénibles car trop plats et inutiles,ne montrant pas grand chose de ce pays si mystérieux.
Le seul point positif est le retour aux sources pour connaitre le passé de son grand-père,disparu pour cause de collaboration après 1945.

En conclusion,je vous déconseille ce livre complètement raté,brouillon,écrit par un obsédé sexuel,qui croit faire de la grande littérature avec du vide et de l'inintéressant!

mardi 8 mai 2012

RIEN NE S'OPPOSE A LA NUIT

Bonjour,
quel titre attirant! la phrase tirée de la chanson de Bashung "osez joséphine" nous invite à lire ce roman très sensible!

RESUME

 « La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire. La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence. Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. » Dans cette enquête éblouissante au cœur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis, ce sont toutes nos vies, nos failles et nos propres blessures que Delphine de Vigan déroule avec force.

MON AVIS

C'est un livre passionant sur la famille et ses secrets.
On découvre avec tristesse le destin de cette fratrie qui subit accidents,suicides ,folie et meme inceste!
On a  du mal à le croire tellement le sort s'acharne sur cette famille!
Delphine de vigan nous livre ici un témoignage bouleversant sur sa mère,psychiatriquement malade.
Elle souffre aussi de dévoiler au monde ses secrets familiaux mais pense que c'est nécessaire.

La photo de la page de couverture représente Lucile,souriant dans le vide,très belle,ce qui rend encore plus poignante son histoire.
Elle ressemble à une actrice, peut étre Romy Schneider à l'époque de "la piscine".


J'ai vraiment aimé ce récit qui vous prend aux tripes !
Cela m'a donné envie de lire les autres romans de cet auteur.
Michel


lundi 7 mai 2012

LES BIENVEILLANTES

Bonjour,
Ce livre est un monument,déjà par son épaisseur,(presque 1000 pages) mais aussi par la qualité de sa documentation.



  Jonathan Littell est né en 1967 à New York. Il a longtemps travaillé pour l'organisation humanitaire Action contre la Faim, notamment en Bosnie-Herzegovine, en Tchétchénie et en R.D.Congo. Sa première œuvre littéraire, Les Bienveillantes, a été récompensée en 2006 par le prix Goncourt et par le Grand prix du roman de l'Académie française.
La bibliothèque et la discothèque idéales de Jonathan Littell

Maurice Blanchot. La Folie du jour
Georges Bataille. Le Bleu du ciel
Samuel Beckett. Trilogie (Molloy, Malone meurt, L'Innomable)
Un tout qu'on en peut pas scinder (publié en anglais en un volume)
Vassili Grossman. Vie et Destin
Mikhail Lermontov. Un héros de notre temps
Lev Tolstoï. Hadji Mourat
Herman Melville. Bartleby
Franz Kafka. Récits
Impossible d'en choisir un – prenons le recueil.
Gustave Flaubert. L'Éducation sentimentale
William Faulkner. Absalon, Absalon !

RESUME

   Avec cette somme qui s'inscrit aussi bien sous l'égide d'Eschyle que dans la lignée de Vie et destin de Vassili Grossman ou des Damnés de Visconti, Jonathan Littell nous fait revivre les horreurs de la Seconde Guerre mondiale du côté des bourreaux, tout en nous montrant un homme comme rarement on l'avait fait : l'épopée d'un être emporté dans la traversée de lui-même et de l'Histoire.

MON AVIS

Ce livre est gigantesque,parcourt toute la période de la seconde guerre mondiale du coté des allemands.On y retrouve les horreurs des camps,les exécutions de masse des juifs, l'auteur décrit avec précision l'adminitration nazie.
C'est un recueil d'histoire à travers le destin d'un homme,un nazi,qui étale ses états d'ame sur la tragédie qu'il vit et qu'il impose à ses victimes.Le personnage principal est un etre torturé, perturbé,conscient  du mal qu'il fait,parfois dégouté par sa mission.
C'est aussi un grand roman de guerre avec notemment le siège de Stalingrad,très bien relaté.
On suit la progression des allemands jusqu'au naufrage de la campagne de russie et la capitulation .


Le seul petit bémol concerne l'emploi de termes allemands très précis qui peuvent rebuter certaines personnes.
Mais à part ce détail,c'est un grand roman que j'ai adoré ,me faisant prendre conscience de la folie de cette époque.

Il faut absolument lire les bienveillantes,c'est un des chefs d'oeuvre du 20 ème siècle, d'une puissance incomparable et en plus formidablement écrit!Il mérite amplement son prix Goncourt!

Merci à son créateur.

michel


LE SOLEIL SOUS LA SOIE

bonsoir
le  livre dont je vais faire la critique est "le soleil sous la soie" d'Eric marchal!

RESUME DU LIVRE

Ce roman historique commence dans les dernières années du xviie siècle .Un des plus petits États d’Europe, le duché de Lorraine, se relève de l’occupation française et des guerres dans l’espoir de connaître une génération de paix. Nicolas Déruet est chirurgien ambulant. Son destin va basculer le jour où il rencontre Marianne Pajot, accoucheuse à Nancy.
Emprisonné à la suite d’une opération où le patient est décédé, Nicolas est obligé de s’exiler dans les armées de la coalition, en guerre contre les Turcs. Des campagnes lorraines aux steppes hongroises, des masures abandonnées aux ors des palais royaux, il connaîtra le destin hors norme d’un homme guidé par l’amour et l’ambition de révolutionner la médecine.
Dans ce roman, Éric Marchal s’empare d’un thème passionnant, la rivalité féroce à l’époque entre les médecins de la faculté et les chirurgiens-barbiers. Les premiers utilisent l’immense pouvoir de leur corporation pour maintenir les seconds dans le statut de simple exécutants des actes médicaux.
Une des spécificités du roman est de nous faire partager les nombreuses opérations que réalise Nicolas Déruet, tirées de cas réels, documentées grâce aux comptes rendus d’alors.
L’auteur a aussi déterré des pépites historiques : le statut des Roms dans l’Europe du xviie siècle, les joueurs professionnels du jeu de paume, la ménagerie disparue de Versailles, Joseph Urfin, l’homme sauvage… viennent corser un morceau d’histoire déjà captivant dans ses conflits et ses enjeux.

MON AVIS
Je me suis régalé avec ce livre à tous points de vue:
Travaillant dans le milieu médical,j'ai apprécié les débuts de l'anesthésie,de la chirurgie et la précision des comptes rendus opératoires.
On comprend alors le pas de géant qu'a fait la chirurgie depuis cette époque et on souffre avec les patients qui souvent étaient à peine endormis pour subir une opération!
Les sujets sont tellements nombreux dans ce livre (médecine,chirurgie,guerres, histoire,amour) que l'on dévore les pages une à une.
C'est un vrai roman d'aventures faisant penser à Alexandre dumas.
Les passages sur les accoucheuses sont aussi passionants que les opérations et nous donnent froid dans le dos !Quelle chance pour nous de vivre au 21eme siècle avec tout le confort!
Le style de l'auteur est fluide,facile d'accés et à la fois ampoulé comme les belles robes des reines et princesses.
Le seul reproche que je pourrais lui faire réside dans la mièvrerie des scènes d'amour (un peu trop nombreuses à mon gout),qui font penser aux romans à l'eau de rose!
Mais le reste du livre est passionant et je conseille vivement cet ouvrage à ceux qui aiment l'histoire,la médecine et l'aventure en général.


Michel



0 commentaires:

L'ART FRANCAIS DE LA GUERRE

bonjour,
le livre dont je vais parler aujourd'hui est "l'art francais de la guerre" d'Alexis Jenni.

résumé du livre

'J' allais mal ; tout va mal ;j'attendais la fin. Quandj'ai rencontré Victorien Salagnon, il ne pouvait être pire, il l'avait faite la guerre de vingt ans qui nous obsède, qui n'arrive pas à finir, il avait parcouru le monde avec sa bande armée, il devait avoir du sang jusqu'aux coudes. Mais il m'a appris à peindre. Il devait être le seul peintre de toute l'armée coloniale, mais là-bas on ne faisait pas attention à ces détails. Il m'apprit à peindre, et en échange je lui écrivis son histoire. Il dit, et je pus montrer, et je vis le fleuve de sang qui traverse ma ville si paisible, je vis l'art français de la guerre qui ne change pas, et je vis l'émeute qui vient toujours pour les mêmes raisons, des raisons françaises qui ne changent pas. Victorien Salagnon me rendit le temps tout entier, à travers la guerre qui hante notre langue.'

Le Goncourt 2011 est un roman de plus de six cents pages à la manière d’une Iliade française qui couvrirait une guerre qui occupe toute la vie d’un vétéran français. Après l’humiliation de 40, devenu héros du maquis, rodé aux jeux militaires par les camps scouts, le héros, Salagnon, croyant poursuivre le noble combat pour la liberté sous l’étendard français, tombe dans le piège fétide du monde colonialiste et trempe irrémédiablement dans les comportements atroces communs à tous les opposants, dans la terrible guerre d’Indochine. Irrémédiablement marqué, il sera conduit à se livrer à de nouvelles atrocités pendant la guerre d’Algérie. La composition de cette trilogie ressemble un peu à celle de « Où j’ai laissé mon âme » de Ferrari, avec un souffle épique incontestable et un art de la description d’entomologiste qui rend les évocations presque cinématographiques. Le tout dans une économie de mots magnifiquement choisis et qui s’emboîtent avec une harmonie rare.
Ce roman fleuve, bourré de scènes captivantes tantôt émouvantes et héroïques, tantôt burlesques, tantôt sarcastiques et tantôt vibrantes d’amour n’en finit pas d’étonner, d’instruire et de faire réfléchir. Le style a de l’intensité poétique, c’est une véritable fabrique d’émotion. L’amour du verbe chez l’auteur est aussi fort que l’amour du pinceau et de l’encre de Chine chez le héros Salagnon. Nous sommes donc invités à un tango de la mort entre ces deux voix qui rêvent toutes deux de plus d’humanité. Certes Salagon a les mains couvertes de sang mais son pinceau de martre trace l’indicible, le vide et le silence où bat le cœur quelles que soient les circonstances. Apprendre son art à ce jeune désœuvré vivant de certificats médicaux qu’est le narrateur, sera sa rédemption.
Roman à thèse, il pose la question de la force du verbe, du pouvoir des mots, de la transformation des faits par leur énonciation. Il pose aussi la question de la militarisation du maintien de l’ordre dans un pays non en guerre mais où règnent des espaces de non-droit comme dans certaines banlieues. Ne referait-on pas en plus petit les mêmes erreurs que dans les guerres coloniales? Les minorités sont-elles considérées comme des citoyens à part entière ou comme des sujets? C’est là où l’histoire de la guerre devient actualité brûlante. Le français mis en échec et au Viet Nam et en Algérie va-t-il retomber dans les mêmes pièges ? Particulièrement les jugements a priori sur le physique vont-ils continuer à avoir la vie belle ? Les Français ne rêvent-ils pas tous d’une France identitaire sans mélanges de population, croyant ainsi résoudre les problèmes de société ? Voici un roman, riche, foisonnant, audacieux et qui remue un passé qui se taisait et pourrait faire naître des reliefs d’intelligence au présent.

MON AVIS

Alexis Jenni a voulu peindre une fresque sur les guerres colonniales (indochine,algérie),la guerre en général et finalement les guerres urbaines.
Les chapitres concernant les colonnies sont passionnants!
Connaissant bien le sujet de l'Algérie,étant descendant de pieds noirs,j'ai constaté que cette plaie était encore ouverte et qu'elle ne se refermera peut etre jamais.
L'indochine et son histoire peu connue finalement,reste le chapitre qui m'a le plus intéressé.L'auteur a réussi à nous mettre dans l'ambiance étouffante de la jungle,à nous plonger dans une atmosphère brumeuse.
Victorien salagnon agit un peu sans état d'ames dans cette armée à la dérive,il peint quand il en a le temps pour penser à autre chose.Cet homme traverse un demi siècle de guerre sans trop de dommages alors que ses amis meurent l'un après l'autre.
J'ai apprécié la description de ces guerres qui bien sur n'ont pas toujours été propres,mais quelle guerre peut prétendre etre propre?
Par contre,les passages décrivant le narrateur dans sa vie de tous les jours sont un peu lourds,tant au niveau style qu'au niveau contenu.Le rythme du livre est freiné par ces lignes.
On apprend tout de meme beaucoup de choses interressantes sur notre histoire,on perçoit le professeur dans l'envie de nous communiquer le savoir.

J'ai moins aimé aussi le parallèlle entre la guerre coloniale et la guerre urbaine qui ne me parait pas évident.Pour l'auteur,les émeutes des banlieues seraient la conséquence de nos fautes coloniales...
Ce n'est pas évident du tout!Le raccourci est un bien rapide...
Le groupe extrémiste n'est pas très crédible non plus, fait un peu sourire...

Alexis jenni écrit dans un style riche et recherché,rappelant les grands auteurs du 19e siécle,chaque mot étant choisi avec précision et originalité.

J'ai donc adoré ce livre qui m'a tenu en haleine pendant plus de 600 pages.Je ne suis pas pret d'oublier ce Victorien Salagnon qui est un vrai personnage romanesque digne d'un Edmond Dantes!
N'oublions pas que ce livre a reçu le prix Goncourt 2011,meme si certains pensent que ce n'est pas mérité!
Mais,que voulez vous,il y aura toujours des jaloux!

A bientot!

Michel


0 commentaires:

Enregistrer un commentaire