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lundi 7 mai 2012

UNE DOUCE FLAMME

Bonjour

Quatrième opus consacré à bernie gunther,ancien commisaire de la kripo berlinoise,"une douce flamme"est tout aussi prenant et intéressant que ses précédents!

RESUME


Il paraît qu'en la présence du Führer, ses admirateurs sentaient brûler en eux une douce flamme... En
1950, lorsque Bernie Gunther débarque à Buenos Aires sous un nom d'emprunt, Hitler a certes disparu, mais la ville est infestée d'exilés nazis qu'anime encore cette " petite " flamme. Et ce ne sont pas les moindres, qui ont reconstitué en Argentine leurs réseaux et leurs pratiques. Informé de sa véritable identité, le chef de la police charge Bernie d'une enquête qui ressemble étrangement à une affaire non élucidée, datant de l'époque où il était détective à la Kripo berlinoise : une jeune fille a été retrouvée mutilée d'horrible manière... une autre a disparu. Bernie va découvrir à ses dépens l'ampleur de la collusion entre le régime Peròn et les nazis, ainsi que le vrai visage de sa terre d'accueil.

MON AVIS

L'originalité du livre repose sur l'alternance entre l'époque pré-nazie en 1932 et celle se déroulant à Buenos Aires en 1950.
L'auteur passe de l'une à l'autre avec beaucoup d'aisance et nous pousse à aller plus loin dans l'histoire.
On retrouve en Argentine des nazis très connus comme Mengele ou Eichmann qui font froid dans le dos tellement ils vivent sans remord.
Philip Kerr nous fait découvrir aussi Evita et Juan Peron qui forment un couple plutot disparate! L'une en tant que "sainte" et l'autre en démon pédophile!
On sent également l'hypocrisie de ce régime qui accueille à bras ouverts des criminels de guerre allemands.Les tortures sont présentes et le parallèle entre les régimes nazi et argentin est vite évident.
Tout cela sur fond d'enquétes policières se rejoignant entre l'europe et l'amérique du sud.
Ce foisonnement de sujets divers fait de ce livre un roman passionnant qui se lit d'un seul trait et qui nous laisse avec l'eau à la bouche!On en redemande!
Merci à Philip Kerr d'écrire ces petits chefs d'oeuvre!
A bientot
Michel

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